Le Basket [Ch.11]

« Involontairement, de par mes appuis, je lui avais écarté les lobes, qui m’offrirent une vue imprenable sur ..son petit trou. Une idée farfelue que je mis en application d’autant plus promptement : le bisouiller aussi. « Mmh ? », émit-elle. « Pardon, je n’aurais peut-être pas dû.. », répondis-je. « Ben si, pourquoi ? » « Je ne sais pas, ça m’est venu comme ça. » « Tant mieux alors ! Continue, je t’en prie.. », et elle referma les yeux. Encouragée, je sortis le bout de ma langue et parcourus les alentours de cet orifice. Il était très propre, elle s’était appliquée pour sa toilette. « Mm-mh.. », ajoutait-elle. Je pouffai tout en me rapprochant dudit orifice. Je finis dessus. Yeux clos, elle souriait.

Sans crier gare, je lui plantai ma langue au plus profond que je pus parvenir, toute étonnée de mon geste. « Mmmmhhh !?! », s’exclama-t-elle, relevant la tête sans reculer le reste. Je remballai ma langue, interdite, comme une gamine prise en faute. « Tu m’as juste surprise, jolie fée. Je ne m’attendais pas à ce que tu ailles aussi loin pour ta première fois, c’est tout. Retournes-y autant qu’il te plaira, moi je profite.. », et elle replongea dans l’oreiller, me laissant face à son..

Ben oui j’étais allée aussi loin, j’avais osé, et je me sentais capable de tout oser, tant j’étais en confiance avec elle. Une confiance totale, une sérénité inébranlable, là contre elle, enveloppée de son amour, il ne pouvait rien nous arriver, le monde ne s’écroulerait pas, il ne pouvait s’écrouler, j’étais dans sa bulle d’amour, et nous étions invincibles, sa bulle nous protégeait.

Invincible certes, mais je finis par ressentir le poids du sommeil qui me gagnait. J’avais tout donné, j’étais pleine de son amour, pleine de mon amour pour elle, mais vidée de mes forces, je dus me résigner à abandonner.. Elle s’aperçut vite de mon état, et nous proposa une bonne fin de nuit réparatrice. Je me fis peur en regardant le réveil, et décidai de ne pas l’enclencher, nous n’avions aucune obligation ce matin, ni l’une ni l’autre. Nous nous échangeâmes un dernier baiser avant de nous installer confortablement. Elle se plaça sur le dos, moi je vins me lover, la tête contre son bas-ventre, pour me laisser bercer encore de sa douce odeur. Elle posa la main sur mes fesses. J’écartai les cuisses puis les resserrai sur sa main, que je coinçai au chaud contre mon intimité. Elle mit son autre main dans mes cheveux, et je m’endormis ainsi, accomplie.

La clochette du micro-ondes me réveilla, mais je n’ouvris pas les yeux. A en juger par la lumière au travers de mes paupières il devait faire grand jour, peut-être même grand soleil ! Je sortais péniblement de mon sommeil, mais détendue et heureuse. J’avais éclos. Je la cherchai de la main, rien, je ne la trouvai pas. Inquiète, j’ouvris les yeux. « Bonjour jolie fée. Je nous ai préparé le petit déjeuner, mais prends le temps d’émerger.. » Je me redressai. Elle sentait bon le café au lait. Non, c’était pas ça. Elle, était debout, nue, devant moi, et derrière fumaient deux grands bols. « Comme je ne sais pas ce que tu prends, j’ai préparé un bol de café et un bol de lait chaud. J’ai trouvé du chocolat en poudre, de la confiture, du jus d’orange, j’ai grillé quelques tartines.. Choisis, je m’accommoderai du reste. »

Je ne répondis pas, trop occupée à la regarder. Elle s’attrista : « Tu en fais une mine. Tu regrettes ce qui s’est passé ? » Mais comment pourrais-je ne serait-ce qu’envisager de regretter quoi que ce soit ? « Je t’aime », j’avais tout dit dans ces simples mots, cette courte phrase. Elle me fit un grand sourire, je me levai et vins lui dire bonjour comme il se doit, avec la langue. Je n’avais soudain plus du tout sommeil.

Je choisis le bol de lait, elle s’avala le café. Si c’était juste ça, le bonheur ? Le petit déjeuner fini, elle se dirigea vers la fenêtre, et s’inonda de soleil. Je la rejoignis, me serrai contre elle, ma joue sur son épaule. Nous parlâmes du prochain match. »

Fin

-MyLzz59-