« Elle réalise où je veux en venir, et, l'effet de surprise passé, m'ouvre largement ses cuisses, m'offrant le plus bel accès à son intimité. Magdalena, si tu avais la moindre idée du chaos que tu as mis dans ma tête… Magdalena, je tremble comme je n'avais même pas tremblé lors de ma première fois. D'ailleurs, c'est aussi une première fois, maintenant, avec toi. Magdalena, j'approche mon visage de la partie la plus intime de toi, que je m'apprête à découvrir. Mes doigts tout à l'heure ne comptaient pas, je vais te découvrir dans quelques instants. Te goûter, te boire, ne plus faire qu'une avec toi. Je ressens de l'appréhension, Magdalena. Ton effluve me parvient déjà, un parfum délicat. Je pose mes doigts. Doucement. Je t'entrouvre. Le moment est imminent. Mes lèvres entrent en contact avec les tiennes, je dépose un baiser. Je t'entends respirer. J'en dépose un autre. Puis un autre, et un autre, et de nombreux autres. J'aime t'embrasser là, et je devine que tu apprécies aussi. Je sors ma langue. Elle part à la rencontre de ton bouton. Tu pousses un soupir. Je m'enhardis. Je taquine du bout de la langue, je tourne autour. Tu aimes. J'insiste. Ton bas-ventre s'anime doucement, je continue avec un naturel qui me surprend. Ton parfum se fait plus intense, je ne vais pas tarder à pouvoir laper ton nectar. Magdalena…
Oh ? Quelque chose flatte mon postérieur. Tu as posé tes mains, et les promènes. Tu veux que je t'accompagne. Je maintiens mon rythme, je fais au mieux cette activité nouvelle pour moi. Petit à petit tes mains précisent leur objectif, se rapprochent de leur cible. Elles la frôlent. Je…
"Ooh !!" Tu es entrée en moi. Au jugé, je dirais deux doigts. Tu restes immobile au plus profond que tes grands doigts te permettent, sans doute pour que je m'habitue à mes nouveaux hôtes. Je prendrai soin d'eux, Magdalena. D'ailleurs, je les connais déjà, ces deux hardis visiteurs, c'est déjà notre seconde rencontre ! Eux aussi semblent avoir reconnu l'endroit, ils ont repris leur va-et-vient crescendo. Oh Magdalena, j'ai de plus en plus de difficulté à rester concentrée, je sens que je ne vais pas tarder à m'abandonner et miauler sous tes attentions…
J'ai du mal à sortir du lit. Il y a des absences dans mes dernières minutes, et j'essaie de raccrocher les wagons éparpillés. J'essaie aussi de repérer la verticale. Mes jambes flageolent. Heureusement, Magdalena m'a rattrapée au vol. Je suis suspendue à son cou, et elle me soigne grâce à un nouvel échange de langues.
La porte claque. C'est l'oncle qui rentre, signe que dans quelques minutes, le temps pour le repas de parfumer toute la maison en se faisant réchauffer dans le gros fait-tout, nous allons passer à table. Magdalena me tend mon peignoir et m'aide à l'enfiler. Je noue bien la ceinture, car je suis nue dessous, et ce n'est pas pour l'oncle. Puis elle remet sa combinaison de travail, mais ni ses sous-vêtements ni cet affreux bandage. Ses seins tendent l'épais tissu. Ce n'est plus Hercule qui descend l'escalier en me tenant la main, c'est bien Magdalena.
A notre vue, l'oncle comprend aisément. Son sourire entendu ne fait aucun doute. Magdalena me tient la chaise, puis me sert une plâtrée d'un repas très …terroir: une soupe, ou un bouillon, avec de vrais légumes, une plâtrée gargantuesque pour moi la citadine. Elle ajoute à-côté de mon assiette un demi saucisson de dimensions torrides, et un vieux couteau en acier noirci, manche en bois, qui, même avec son absence de dents, vous taillerait du métal comme s'il s'agissait de beurre ! Où vais-je réussir à rentrer tout cela, quoique pour le saucisson j'aie bien une idée alternative, on ne se refait pas. J'attends et observe Magdalena et son oncle se ruer sur leur assiette, après un fort poli échange de "bon appétit". Ils font un concours de vitesse, c'est pas possible ! Je goûte le bouillon. Je suis frappée. C'est une sensation que je ne connais pas. Un bouquet de saveurs aux antipodes de la bouffe industrielle la plus réputée ! Je comprends pourquoi ils engloutissent ainsi, mais je suis incapable de les suivre à tel rythme. De plus, je préfère savourer. "Mangez, n'attendez pas que ça refroidisse", me souffle Magdalena. "N'aie crainte, je me régale, c'est excellent", réponds-je.
Je m'empiffre au maximum de ce que j'arrive à ingurgiter, je n'atteindrai cependant jamais la moitié de cette quantité. Je le regrette sincèrement, tant ce repas est succulent, mais mon estomac de citadine est calibré pour des portions de citadine. Je regarde mes hôtes. Ils attaquent le saucisson de manières différentes, l'oncle l'a dépecé, coupé en dé, et mis dans son bouillon. Magdalena le dépèce au fur et à mesure, et s'en taille des rondelles, qu'elle avale à même la lame. Je ne me vois pas demander une planche, que mon couteau serait fichu de débiter avec le saucisson, je fais comme Magdalena. Rien à voir non plus avec la charcuterie commercialisée, c'est une production locale, très goûtue, presque trop pour moi. Quoiqu'après le désherbant dentaire dont je ne dois pas oublier d'acheter des bouteilles, je suis rôdée. De l'estomac, trouvé-je utile de me préciser. Seul bémol, le vin "gros plant", que l'oncle descend avec une facilité… Magdalena n'en prend qu'un fond, moi pas du tout.
L'oncle achève son repas le premier, il part chercher un gros bout de fromage, dont il se taille une copieuse part. Magdalena me regarde peiner. Je finis par lui céder la fin de mon assiette pendant que je fais un sort au saucisson. On ne se refait pas… Je goûte un peu de ce sympathique et odorant fromage, Magdalena racle la croûte du pavé qu'elle s'est coupé, l'oncle prend poliment congé de nous avec un "excellente nuit" ! Pas né de la dernière pluie, l'oncle.
J'accompagne Magdalena qui refuse que je l'aide à faire la vaisselle, pour si peu dit-elle. Alors je me plaque contre son dos, et l'entoure de mes bras, pendant qu'elle officie. Un bruit de porte qui se referme, c'est l'oncle qui a fait son pipi et a filé au lit. Magdalena pose son torchon, se retourne, et me hisse à sa hauteur. Mes bras autour de son cou, nous sommes reparties pour un savoureux baiser. Nous bougeons. Elle me transporte ainsi jusque dans la chambre. Elle ne ferme pas derrière nous: "Ce n'est pas la peine, il sait. D'ailleurs, il ronfle déjà". Quant à nous… »
Fin Nan, il reste encore un dernier chapitre, formé de deux épilogues !
-MyLzz59-
6 commentaires:
Mais oui mais oui!
J'reconnais la soupe; ils ont la même chez "les bronzés" :D
raccrocher les wagons éparpillés, reperer la verticale!!!!! :D Wahouuu!
Ca laisse des traces!!!
;)
Bisous mon lecteur :*
Ben vi, "y'a pas qu'en mécanique auto qu'elle s'y connaît", la Magdalena ;) Y'a des envieuses ? :D
Dis, mais tu as fait ton mémoire de fin d'études sur "les bronzés", c'est incroyable ?? :P
-MyLzz59-
:D nan nan..c est juste une fixation!
la Magdalena, elle a le doigt long....
(oui, c est minable...j'me retire! ;-) )
:*
Plop, Taz ? (Gros TSS.. moi..) :D
:* encore,
-MyLzz59-
On retrouve la plume experte de Mylzz dans ce chapitre ;)
Bizzz
Heu.. vi, c'est bien moi que je l'ai écrit :D
Bisous Delph' :*
-MyLzz59-
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