L'an dernier, je vous rapportais de mes vacances sur le Bassin d'Arcachon "Sable", une longue histoire (en 17 chapitres), relatant les aventures d'une ..vacancière à la plage :P
Cet été (oui je sais, le mois d'août n'est pas fini, mais vu la météo actuelle.. :( ) nous y sommes retournées faire bronzette quelques jours, et entre deux
C'est une sorte de conte pour enfants, avec une jeune fille qui vit dans une forêt, un château, un roi, un prince, une sorcière, et tout et tout ;)

« Il était une fois, au cœur d’une dense forêt, aux abords d’une mignonne clairière qu’inondait de ses rayons au travers des branchages hauts un généreux soleil, une sympathique maisonnette certes humble, mais témoignant d’un goût fort prononcé pour la décoration, de ses habitants. Recouverte de fleurs multicolores et de nids dans lesquels chantent en chœurs de jolis oiseaux, elle ouvre sa porte sur un intérieur unissant harmonieusement des tons jaunes, orangés, et roses. Cette porte n’est d’ailleurs que très rarement fermée, et les animaux de la forêt peuvent y rentrer et en sortir à loisir.
Une biche sort justement de la demeure, et traverse la clairière en direction du ruisseau qui coule paisiblement, pétillant des reflets du soleil comme s’il charriait mille et mille étoiles invitées à la fête. Assise sur la mousse, les pieds dans l’eau, une jeune fille s’apprête à faire sa toilette. Face à elle, de l’autre côté de l’eau claire du ruisseau, s’est massée une foule de lapins, d’écureuils, et d’oiseaux, qui l’accompagnent dans son chant mélodieux. La biche, de son museau, lui ôte les fleurs qui retiennent sa chevelure, et une cascade de boucles d’un blond doré dévale le dos nu de la jeune fille, jusqu’à la naissance de ses fesses. "Oh", semblent dire les animaux…
Puis la jeune fille prélève délicatement un peu d’eau dans ses mains, et se mouille le corps, avant de plonger avec grâce dans le ruisseau, quasiment sans en déranger la surface limpide. Elle réapparaît quelques mètres plus loin, et se met à effectuer quelques allers-retours à la nage. Les animaux regardent se mouvoir sa blonde chevelure poursuivie de deux lobes fessiers de toute beauté. Satisfaite, elle replonge, et remonte en faisant la planche, la surface ne laissant dépasser que sa délicate toison, et deux magnifiques seins si ronds …sur lesquels se posent bientôt deux oiseaux venus chanter avec elle. "Eh, vous me chatouillez", dit-elle. Les oiseaux retournèrent vers leurs compagnes, qui semblèrent leur faire les gros yeux. Coquins, allez…
Non loin de là, quelques dizaines d’araignées toutes alignées le long d’une branche quasiment horizontale tissent une somptueuse étoffe que des papillons teintent de la poussière de leurs ailes. Elles ont d’ailleurs réalisé cette sorte de paréo que mettra la jeune fille sa toilette finie, le temps de laisser le chaud soleil sécher sa longue chevelure d’or, tandis qu’elle dansera sur la mousse de la clairière, au centre d’une chorégraphie exécutée par les animaux.
Abandonnons quelques instants cette beauté dénudée et son cortège d’animaux de la forêt, pour prendre un peu de recul afin de découvrir ce pays féerique. Peu de villageois osent s’aventurer aussi loin dans cette forêt, et quasiment personne ne connaît l’existence de cette clairière. Le village est situé non loin de la forêt, juste sépare par les champs dans lesquels les paysans font pousser tout ce dont le village a besoin. Un village aux maisons de colombages de bois et torchis, et aux ruelles étroites, et une place centrale sur laquelle ont lieu des fêtes et des banquets dès que le soir arrive, les musiciens du château descendant au village, et le prince lui-même, juché sur son fier destrier d’un blanc immaculé, fait résonner les murs environnants de sa belle voix puissante.
Le prince vit seul au château, avec son père, un roi vieux et usé, qui désespère de voir un jour son rejeton enfin casé, enfin marié, enfin prêt à reprendre le flambeau. Un vieux roi qui jadis régnait en sage souverain aimé et respecté, qui savait rendre heureux son peuple, mais qui s’est renfermé sur lui-même et dans les murs de ses appartements dans l’une des ailes du château à la mort de son épouse, dont il ne cesse de contempler le magnifique portrait qui trône au-dessus de la cheminée de sa chambre. Mais le prince, malgré sa trentaine bien sonnée, ne semble pas décidé à s’intéresser à quelque représentante de la gent féminine, même lors d’un véritable défilé de princesses venues de tous les autres royaumes, que son vieux père lui a organisé. Des filles toutes plus jolies les unes que les autres, et apprêtées comme des poupées, mais aucune n’a vraiment retenu l’attention du prince, malgré les pronostics de tous les mâles de l’assistance, qui auraient donné n’importe quoi pour être à sa place !
Des rumeurs ont alors circulé, bien plus fondées quant à l’immaturité du prince que son éventuelle orientation, mais ce dernier continue de chanter à qui veut l’entendre qu’il reste dans l’attente de la rencontre de celle qui lui est destinée, qu’il la reconnaîtra au premier regard, que c’est le destin qui leur a concocté cette idylle à venir, à laquelle il se réserve. Mais qu’elle tarde à venir ! Alors le prince se console en chantant ses espoirs lors des fêtes au village, ou dans les immenses pièces du prestigieux château de pierres blanches aux reflets rosés…
Revenons à notre belle, désormais sèche, qui dénoue son paréo, que des lapins ramassent et replient délicatement, alors qu’elle lève les bras en direction de la robe que des oiseaux lui tendent. Magnifiquement ajustée, elle s’enfile autour du corps toute seule quand les oiseaux la lâchent, et les légères transparences mettent encore en valeur la jeune fille s’il le fallait. Assise sur une pierre en guise de banc devant sa maison, des écureuils s’affairent à la coiffer, tandis que la biche amène les fleurs cueillies par les lapins et qui fixeront la blonde chevelure. En telle communion avec la nature, la jeune fille ignore tout de l’existence du village et de son prince, pourtant elle aussi sait qu’elle est destinée à devenir une princesse. Personne ne le lui avait dit, elle l’a juste lu dans une histoire illustrée, dans l’un des rares livres qu’elle possède dans sa maison, l’une des rares choses qui la relient avec le monde des humains, une histoire dans laquelle une jeune paysanne rencontre un prince, ils tombent amoureux l’un de l’autre, se marient en grande pompe, et vivent heureux jusqu’à la fin des temps. Alors elle aussi se voyait épouser un prince à l’instar de sa seule référence qu’était ce livre d’images. Et elle tentait de se le représenter, serait-il blond comme elle, aurait-il de la barbe, une moustache, ou simplement des dents d’une blancheur parfaite sur un menton imberbe ?
Mais la belle ne se souvenait pas avoir un jour vu un homme. D’ailleurs, elle n’avait aucun souvenir de son enfance. Elle était incapable de dire pourquoi elle vivait seule au milieu de la forêt, avec tous ces animaux qui la comprenaient si bien, et l’épaulaient ainsi, mais sa mémoire n’avait aucune image antérieure à cette situation.
Un jour, sentant ses forces l’abandonner, le bon vieux roi souhaita organiser une dernière tentative pour trouver une épouse à son fils, et ainsi assurer la continuité du règne. Il convoqua ses généraux, et leur donna comme consigne de parcourir tous les recoins du pays, afin de dénicher toute fille jolie et bonne à marier, qu’elle fût princesse ou simple paysanne. Des chevaliers sillonnèrent les routes dans toutes les directions, placardant même des affiches à des endroits stratégiques. Aucun cependant ne s’aventura vers l’autre château des environs, celui dont la seule vue au loin faisait trembler les villageois. Aux abords de ce château, qui contraste absolument avec la blancheur et la beauté de celui du roi et du prince, la majestueuse forêt colorée se transforme subitement en un enchevêtrement inextricable de ronces démesurées, sombre, qui lui confère un aspect effrayant. Aucun chant d’oiseau ne s’y fait entendre, mais des craquements et des hululements sinistres. Même le temps est différent, d’énormes nuages noirs semblent accrochés aux pointes du château gris foncé sur lequel des traces d’écoulement noirâtres ajoutent à l’effet inquiétant.
Ce château est habité par une jeune sorcière solitaire, depuis que sa génitrice a été vaincue et détruite il y a une quinzaine d’années de cela, lorsqu’elle a tenté de nuire au roi pendant l’enterrement même de la bien-aimée reine. Mais les chevaliers l’avaient encerclée et, profitant qu’elle s’acharnât sur l’un d’eux, un autre la transperça de dos avec sa lance, au niveau du cœur. Elle s’enflamma dans un hurlement horrible, et disparut comme s’éparpillent des cendres. »
3 commentaires:
Tiens, tiens, curieux.....
Une histoire qui ne débute pas de façon traditionnelle (pour le référentiel Mylène, bien sur!!!! ;-) ) pas le moindre arc en ciel à l horizon?
j attends la suite.... :*
euh, au fait: DELPH', y a une histoireeeee
:D Taz !!
Je te rappelle que c'est un conte pour enfants, aussi je ne vois pas comment je pourrais y fourguer "cunnilingus" :P
Promis, le second chapitre au plus tard avant ce week-end :*
Oh, mais ne t'en fais pas pour Delph', elle la flairera bien, me dis-je ;) Je devrais t'engager comme agent.. :P
Allez, mais est-ce un scoop ? La beauté dénudée ne va pas aller trouver le prince pour lui donner des cours de VBA :D
Bisous Taz :*
-MyLzz59-
:D :D :D
Ah bon, il n'a pas excel le prince? ;-)
bisous Miss
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