Mylène écrit (http://mylene-ecrit.blogspot.fr)
 ( MàJ: 02/01/2014 )


Ceci est un Blog par Mylène (MyLzz59)

Fanfic [Ch.01]

<MESSAGE ORIGINEL>

Précédemment, vous vous étiez pris la tête sur l'identité de la demoiselle en photo dans Phantasme. Je vous livre ce soir un texte que j'ai écrit il y a (déjà..) cinq ans, une histoire communément appelée "fanfic".

Kézako "fanfic" ? C'est la contraction de "fan", nan pas un ventilateur mais un(e) admirateur/trice (l'image du ventilateur avec les mains lors des applaudissements :P), et "fiction".

Autrement dit, si cette histoire s'inspire d'événements de la vie d'un "certain duo", elle n'en est que l'adaptation très largement romancée de ce que j'en ai compris, et non une biographie réelle ! Voilou..



"Julie & Hélène"

(P) Mylène 09/2003

« Situons l'histoire. Une ex-dictature, un pays qui s'ouvre à la modernité à l'occidentale. Un pays où cohabitent le manque de l'essentiel et la profusion du high-tech. Un pays où trop soudainement le possible est passé de rien à presque tout ..

Comme dans la plupart des dictatures, l'accent est mis sur la culture, surtout sur la culture d'état. Gouverner un pays d'incultes ne présenterait évidemment que peu d'intérêt, mais à l'inverse trop de culture non ou mal encadrée génèrerait des opposants. Savant dosage...

Dans ce pays donc existent de nombreuses activités permettant d'encadrer les enfants et adolescents. Par exemple des groupes de chant. Le chant, saine activité, et a priori non subversive...

Intéressons-nous plus précisément à l'un d'eux, et pas n'importe lequel. Un groupe d'enfants dans lequel le niveau de chant requis est assez élevé. Pas vraiment le genre Petits Chanteurs à la Croix de Bois, qui ne pratiquent pas le même répertoire. Non, un groupe plutôt façon Poppies, que nous appellerons "Les Vauriens". Tout un programme, en somme...

Un groupe d'enfants bien ordinaires, excepté qu'ils chantent joliment, avec un comportement et des préoccupations tout-à-fait de leur âge. C'est dans ce groupe que sévit une petite blonde au caractère déjà bien affirmé. De bonne famille, Julie, cette blonde, ne s'apparente pas exactement à une rebelle. Julie serait plus précisément un chef de bande, mais qui n'aurait pas encore sa bande, et qui chercherait parmi ce groupe ceux qu'elle jugerait dignes de faire partie de sa bande. Bagarreuse, son côté un peu teigne fait peur aux autres enfants, ce qui a le don de la désespérer davantage face à un tel troupeau.

Un jour, arrive dans ce groupe une nouvelle recrue. Elle aussi a une belle voix, elle aussi chante juste. Cependant, quelque chose la distingue des autres recrues, des autres enfants du groupe. Petite rousse au minois d'ange, Hélène, malgré quelques légères rondeurs, est mignonne. Sous ses abords timides et réservés, Hélène a du chien. Malgré son jeune âge, Hélène n'a plus vraiment le comportement d'une enfant, les préoccupations d'une enfant, Hélène est déjà en train de devenir un petit bout de femme, et ses centres d'intérêt diffèrent déjà trop de ceux du reste du groupe. Sauf Julie. Hélène se sent étrangement attirée par Julie, par ce côté mâle dominant qui jure avec la frêle corpulence de cette blondinette.

Hélène est fascinée par Julie. Elle l'admire, elle la craint aussi. Julie, pour sa part, a naturellement remarqué la nouvelle arrivée. L'histoire retiendra d'ailleurs ces paroles de Julie au sujet d'Hélène, on-ne-peut plus claires : "Je la veux", que le narrateur agrémentera d'un "dans ma bande"...

Julie et Hélène deviennent rapidement des amies inséparables, à l'écart du reste du groupe. Elles se trouvent des sujets de conversations fort différents, surtout fort différents des autres enfants. Alors qu'a priori tout les sépare, leurs opinions, leurs idées, leurs conceptions sont en phase. Leur chant aussi. A la puissance vocale de Julie vient s'ajouter le filet d'émotions qu'est la voix d'Hélène, et il leur suffit d'un regard pour s'accorder l'une à l'autre.

Hélas, cette complicité n'adoucit pas Julie-la-Teigne. Au grand dam de l'encadrement du groupe, Julie se montre encore plus agressive face aux enfants, en particulier ceux qui se risqueraient à trop approcher Hélène. Elle défend son territoire, ce qui tiraille Hélène entre la gêne et la fierté, toutes deux d'être l'objet de telles attentions.

Durant plus d'un an et demi, Julie et Hélène ne se quittent pas. Elles se placent côte à côte, se tiennent par la main, par la taille, et s'éclipsent même parfois pendant les pauses les plus longues. Les professeurs ne s'en soucient guère, car au moins ainsi Julie ne se chamaille pas avec le reste du groupe...

Pourtant un jour, alors que la pause était terminée depuis déjà plusieurs minutes, ni l'une ni l'autre n'étaient réapparues. Inquiets, alors que l'un d'eux garde le groupe, les autres professeurs partent à leur recherche dans le dédale que constitue le théâtre qui les héberge. Il est toujours délicat de déclarer avoir "égaré" des enfants dont vous avez la charge, qui plus est dans une dictature !

Les professeurs se séparent, ils fouillent systématiquement toutes les pièces non fermées, silencieusement pour ne pas troubler les autres compagnies occupant elles aussi le théâtre. Et l'un d'eux finit par les trouver, dans un réduit de rangement du matériel de nettoyage. Elles ne s'attendaient sûrement pas à être dérangées, n'ayant pas vu passer la pause, tout comme lui ne s'attendait pas à les surprendre en plein ...baiser !!

Certes elles ont sursauté. C'est là la seule réaction qu'elles auront jusqu'à la fin de la répétition. Le professeur ne trouve rien à leur dire non plus. Sagement, droites comme des i, elles le précèdent jusqu'à la salle de chant, et se laissent placer chacune à une extrémité du groupe. Elles n'arriveront ni l'une ni l'autre à produire la moindre note.

Le professeur n'informe pas le groupe, il relate à voix basse à chacun de ses collègues venant aux nouvelles le pourquoi de l'immobilité des filles. Hélène est rouge. Elle a l'impression que les regards des enfants, pourtant juste interrogatifs, la jugent et l'accablent. Elle a peur aussi de la suite qui sera inévitablement donnée, de la réaction de ses parents, etc.., ou peut-être simplement de ne plus savoir ce qui va se passer.

Julie, elle, est d'un blanc livide. Désormais ils la tiennent la bonne raison de lui tomber dessus, celle qu'ils attendaient depuis si longtemps, elle sait que c'est elle qui va prendre. Ils n'espéraient que ça, elle en est consciente, tant elle les a exaspérés par son comportement. Elle sait aussi que cette fois sa voix ne la sauvera pas, qu'ils se passeront d'elle. Mais quoi d'autre encore qu'un simple renvoi ? Hélène ne parlera pas. Elle ne dévoilera pas qu'elle s'est contentée de ne pas reculer, de se laisser faire, elle endossera à égalité la responsabilité. Mais la responsabilité de quoi ? Est-ce répréhensible ? Illogiquement, oui, hélas ! Intérieurement, Julie bouillonne, pourtant elle n'explosera pas, elle ne peut ni ne doit exploser.

Il est décidé de les séparer. Julie est renvoyée comme elle s'y attendait. Cependant, afin de ne pas lui nuire, le motif réel est tu, au profit de celui, beaucoup plus lisse pour une version officielle, de "pratique répétée de violences physiques à l'encontre de ses camarades", qui n'est pas vraiment faux... C'est aussi un motif qui n'entraîne pas d'enquête de moralité, c'est-à-dire d'ennuis potentiels, auprès de l'encadrement du groupe. Dans une dictature, quand vous avez ordre de chercher et trouver, même s'il n'y a rien à trouver vous devez trouver et donc forcément vous trouverez. Dangereux que cela. Ce motif n'étant pas applicable à Hélène, et pour ne pas éveiller de soupçons, elle reste impunie. D'ailleurs, vu sa sensibilité, cela suffit à la maintenir calmée... L'histoire ne dit pas si les parents de Julie ont été informés du motif réel.

Julie partie, Hélène est effondrée. Elle continue à chanter machinalement, mais le coeur n'y est plus. Elle songe à quitter ce groupe mais finit par se raviser. Chanter, c'est sa vie, son rêve, ce qu'elle veut depuis toute petite, elle n'a pas le droit de renoncer, de perdre son rêve en plus de Julie. Serrer ses poings dans ses poches, se mordre les lèvres, ravaler sa fierté, poursuivre contre vents et marée, ne pas leur faire ce plaisir là.

Chez les enfants, les rumeurs vont bon train, certaines indiscrétions peut être aussi. Dans les premiers temps, Hélène essuie certaines réflexions peu élégantes et d'autant plus blessantes que, sans le savoir vraiment, ces enfants font mouche. Elle répond juste par quelques larmes qu'elle n'arrive à retenir. Puis les mois passant, la vie reprend son cours.

Les choses ont évolué. La dictature n'est plus. La tempête du libéralisme l'a balayée. Des icônes bien plus commerciales ont remplacé les fantômes du passé. Hélène a quitté "Les Vauriens", simplement parce qu'elle a grandi, et dépassé la limite d'âge du groupe. La mode des boys & girls bands n'a pas épargné ce pays. Et parmi les mondialement connus se disputent aussi le gâteau des groupes nationaux et locaux, allant des très bons aux très mauvais, comme partout, comme partout.

Grand casting organisé dans la capitale. Soutenu par une maison de disques désireuse de posséder son groupe, un certain Yves Chapeaubas, parfait inconnu du milieu mais plein de tchatche, cherche une fille ou deux, il ne sait pas encore exactement, mais il sait qu'il reste encore assez de gâteau pour son projet... Il auditionne, auditionne, et auditionne encore. Plus d'un demi-millier de filles sont venues tenter leur chance. Tout et n'importe quoi. Parmi elles, certaines sont excellentes, heureusement. Avec elles, Yves Chapeaubas se réconcilie avec lui-même, atterré du manque de talent de certaines autres au point presque de douter de son projet.

Chapeaubas a alors une révélation. L'une des candidates le souffle lors de l'audition au point qu'il l'engage directement au lieu de juste la retenir parmi les sélectionnées. Elle est blonde et se prénomme Julie. La Julie renvoyée du groupe "Les Vauriens", qui n'a pas abandonné la chanson pour autant. Le problème de Chapeaubas, c'est désormais de réussir à canaliser la puissance de la voix de Julie, voire Julie elle-même. Il a donc besoin d'une autre fille, et poursuit comme prévu l'audition les jours suivants. Il ne sait pas vraiment ce qu'il cherche, il a craqué pour la voix de Julie et ne veut pas y renoncer. Certes il aurait été plus facile de trouver d'autres filles sans Julie...

La rousse qui démarre sa chanson devant Chapeaubas n'a manifestement pas la voix qui convient à la chanson. Du point de vue technique, rien à reprocher, mais elle devrait plutôt s'essayer sur un titre sentimental, sensuel, que sur une chanson coup de gueule. Il la retient, et passe à la suivante. Il se surprend pourtant à repenser à cette rousse alors que les suivantes défilent. Il en a pourtant encore retenu d'autres, mais...

Yves Chapeaubas ré-auditionne les candidates qu'il a retenues. De nouveau il se surprend à penser à cette rousse, à attendre son passage, que sa liste situe vers la fin. Il ne sait toujours pas, et doute de plus en plus. D'un côté il a engagé Julie mais ignore s'il saura en maîtriser la voix, de l'autre cette rousse l'obsède presque. Tant pis, il s'en accommodera "sans filet". Il engage cette rousse en pensant qu'il va éventuellement droit au mur avec son duo.

Les faire chanter ensemble, maintenant qu'il les a engagées, chanter et chanter encore, chanter de tout, tenter de trouver ce qu'elles pourraient chanter en commun vu leurs voix si différentes...

Chapeaubas, de toutes manières, ne peut reculer. Il sait qu'il doit réussir, car en cas d'échec personne ne le loupera. A commencer par la maison de disques à laquelle il a fait miroiter tant et plus, et qui finance le projet en attendant le retour sur investissement.. Les professionnels de la profession aussi, dont Chapeaubas ne fait pas partie, et qui n'apprécient guère la présence d'intrus sur leur territoire ! Car Yves Chapeaubas n'est pas issu du monde de la musique : il est pédo-psychiatre, ce qui ne contribue pas à l'avantager, vu la nature de son projet ! C'est aussi pour cette raison que le contrat qu'il a fait signer aux filles comporte tant de clauses qui les contraignent à tout et ne les autorisent à rien, ou presque... S'il doit se faire saborder, autant que cela ne vienne pas de l'intérieur !

Chapeaubas amène sa seconde recrue dans le local qui servira de lieu de répétitions. Cette dernière est inquiète, elle s'apprête à faire connaissance avec sa nouvelle collègue, dont elle ignore tout excepté qu'elle a été engagée directement dès la première audition. Sa gorge est nouée, sera-t-elle à la hauteur face à cette fille ? Arriveront-elles seulement à s'entendre ? Et si le projet échouait par sa faute ?

Trois marches à monter, et la porte d'entrée du local. A peine ouverte, de puissantes vocalises parviennent, lointaines. Elle frissonne. "Tout va bien ?", demande Chapeaubas. "Ou-oui..", répond-elle machinalement. Cette voix l'a transpercée, elle ignore pourquoi. Ils traversent le couloir, se dirigent vers la pièce d'où proviennent les vocalises.

Chapeaubas pousse la porte et s'efface. Elle entre. A cet instant, tout s'éclaire pour elle. "Julie ? Est-ce bien toi ?" Julie ne les avait pas entendus entrer, toute occupée qu'elle était à pousser la note. Elle sursaute, se retourne. "Hélène ! C'est pas vrai, j'le crois pas !" Julie lâche le casque qu'elle plaquait sur son oreille, et court se planter devant Hélène. Leurs yeux se parcourent mutuellement le visage. Inconsciemment, elles se prennent les mains. "Je croyais bien ne plus jamais te revoir...", dit Julie alors que sa main trouve et parcourt une mèche des cheveux d'Hélène. En guise de réponse, celle-ci la lui recouvre de la sienne, et remonte délicatement jusqu'à la joue de Julie. "Chut, c'est désormais du passé...". Petit à petit, elles sentent qu'elles se rapprochent. Tels deux aimants attirés l'un par l'autre, le contact se fit, et elles se retrouvent exactement où elles avaient dû se séparer quelques mois auparavant.

Soudain elles réalisent qu'elles ne sont pas seules. Elles reculent d'un pas, et, le rouge aux joues, tentent de paraître naturelles, de se donner le change. "Vous vous connaissez ?", est tout ce qu'il trouve à dire, s'étonnant de l'inutilité de sa question. "Oui, nous avons chanté ensemble au sein d'un groupe d'enfants...". Julie s'arrête. Pourvu que Chapeaubas ne cherche pas à gratter davantage. La réponse qu'elle lui a fournie répond en effet à sa question, mais ne saurait nullement expliquer ce baiser. Pourtant, Chapeaubas s'en contente, il n'avait qu'à formuler la bonne question, après tout... Hélène émet un soupir de soulagement.

Yves Chapeaubas a toujours eu une bonne étoile, il l'a souvent sollicitée, et elle ne lui a jamais fait défaut auparavant. Il a à cet instant l'intuition qu'elle se remet à scintiller après une certaine absence ces derniers temps. Il les invite à interpréter quelque chose ensemble, parmi ce qu'elles avaient pratiqué dans le groupe. Les filles se regardent, sans doute une foule de choses leur traverse l'esprit. Elles ne mettent pourtant pas longtemps à choisir ...le même titre ! Ils les interrompt bientôt : "Une autre !". Elles s'exécutent. Il va systématiquement les interrompre, elles ne finiront aucun titre. Le répertoire du groupe épuisé, elles enchaînent par ce qui leur passe par la tête, elles se retrouvent des goûts communs. Chapeaubas est ravi. Non seulement le duo fonctionne magnifiquement, tant par l'association des voix, que par la surprenante osmose entre les filles.

Julie et Hélène prouvent qu'elles peuvent et savent chanter toutes sortes de registres. Chapeaubas les incite à chanter, et chanter encore, déjà pour le plaisir de les écouter, mais aussi pour essayer de les cerner. Elles sont ravies, elles interprétent de bon coeur. Chapeaubas les observe. Elles chantent à tour de rôle, elles chantent ensemble, se regardent, se sourient, se taquinent, partent dans des fous rires, se chamaillent, se rabibochent, se tiennent par la main, par l'épaule, par la taille, se serrent l'une contre l'autre, oubliant qu'elles ne sont pas seules, s'enlacent, s'embrassent, puis reculent vivement, reculent d'ailleurs de moins en moins, elles finissent par ne plus vraiment se soucier de la présence de Chapeaubas. Ce dernier met un point d'honneur à ne pas interférer dans cette étrange relation. Simplement il observe, sans émettre de jugement ou d'avis. Les filles ne lui en parlent pas non plus.

D'ailleurs, que pourraient-elles en dire ?
»

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-MyLzz59-

11 commentaires:

Stéphane a dit…

comme d hab'....scotché par ta qualité d écriture!
mais je m'interroge tout de même:dans quel but as tu ecrit ce texte ?

:-)
ps:je suis confondu d avoir dévoilé l identité de miss Elena... :p
mais je ne pouvais laisser Leïla desesperée!!!

MyLzz59 a dit…

Avé Taz ;)

Merci pour ce compliment :*

Pô de souci pour ta "faute", d'ailleurs elle est déjà à moitié pardonnée vu que tu l'as avouée :D

Bon, plus sérieusement, là tu me poses une question "difficile" :/ la raison de l'écriture de ce texte..

Peut-être que, comme nombre d'autres "fans", ça commençait à me .. copieusement, d'entendre et lire tout, n'importe quoi, et leur contraire, à propos de ce duo qui venait de nous faire rêver, à une époque où "la chose" n'était pas (encore) si courante ! Et que j'aie voulu tenter de démêler le faux du vrai, quelque part.. C'est vrai que j'ai beaucoup cherché d'infos et de contre-vérités pour cela, mais ce texte reste de l'ordre du roman :P

Et encore j'dis ça, j'en suis même pas sûre, que tel avait été mon but..

Voilou Taz,
Bisous :*
-MyLzz59-

Rem: non, cette Rubrique n'est pas close ;)

Leïla a dit…

Je lirai ce texte avec l'attention qu'il mérite ce soir ou demain (oui, demain, je serai plus en forme) ... ben j'espère bien que tu pardonnes à Stéphane ... euh c'était un secret d'Etat, l'identité de cette fille ?? Nonnnn, rassure-moi ! :/

MyLzz59 a dit…

Tss.. Leïla :D

'was just a joke, of course :P

Bon "rétablissement", et bonne lecture, alors ;)

-MyLzz59-

margouillat a dit…

Avé MyLzz59,

J'suis bluffée par la qualité de ce texte.. Jolie et captivante histoire :-)

Hum.. Je note au passage que cette Rubrique n'est pas close. :D

:*,
-Marg'-

Leïla a dit…

Euh alors je viens ENFIN de le lire ...
alors en vrac, mes pensées (déjantées)

- Tu ne crois pas que tu devrais envoyer tes textes lez à une maison d'édition ?? (si y en a pas ou si tu es partante pour en créer une, je signe demain avec ce genre de textes!!) Je comprends pas bien ce que tu fais là ... envoie, envoie, envoie ...

- C'est bizarre mais pour moi, ce n'est que le début ... pourquoi n'as-tu pas écrit la suite ? Tu penses qu'elles sont enfin arrivées à destination ?

- Je note une forte propension chez toi à souligner tout ce qui est ou paraît lesbien :p ... il me semble avoir lu et entendu que ces deux filles n'étaient en rien lesbiennes et qu'elles surfaient allégrement sur la vague de l'homosexualité pour se faire une réputation dans et en dehors de la Russie. Non ? (tu as l'air d'avoir mené une enquête minutieuse)

- Et pourquoi ce monsieur comme prod ? Puisque c'est une fanfic ... pourquoi on ne le fait pas disparaître, parce qu'il a l'air de se positionner en témoin de leur attirance, mais aussi voyeur, non ?

[Je sais je suis une chieuse avérée :O]

Bisous pluvieux !

Stéphane a dit…

@ Leïla...c'est comment un bisou pluvieux ,c'est comme un bisou neigeux en moins froid? :D
@ Mylène..."Je note une forte propension chez toi à souligner tout ce qui est ou paraît lesbien :p"...:D .j avais noté ça aussi!!!
(si je ne me ramasse pas un:"TSSSS,TAZ"...on en sera pas loin.....)

bisous...neigeux!

MyLzz59 a dit…

Bisous Leïla, et merci pour ce CR de lecture :P

Bon, alors dans le désordre..

*) Elles ont tellement cartonné avec leur premier single en anglais (ATTSS) qu'évidemment elles ont suscité de violentes jalousies. Alors, pour tenter de les abattre (au figuré), d'aucuns ont visé là où ils avaient leur chance: propager l'idée que leur "fonds de commerce", leur couple lesbien, est totalement pipeau.

*) Alors sont-elles lez ? Difficile à dire, sinon comment expliquer le géniteur des deux enfants de la (fausse) brune (elle est blonde :P) ? Moi je dirais qu'elles ont éprouvé une attirance l'une pour l'autre, au moins suffisante pour partager des bisous voire un peu plus ;) et que certainement la médiatisation autour de leur premier album les a incitées à plus de prudence.. Je n'affirme rien, sauf mon avis :)

*) Qui est ce "Yves Chapeaubas" ? Rhôô.. J'ai juste "francisé" les noms, Leïla :D Voyeur ? Chais pô.. Mais intelligent, sûrement, le producteur ! Il a flairé le filon, s'il ne l'a pas créé :P

*) A savoir, avant d'avoir été ce single raz-de-marée mondial, ATTSS était d'abord un titre en russe, sur un album en russe, et destiné à la Russie, sorti env. trois ans auparavant. "J'ai perdu l'esprit" (trad.) était déjà dans le même esprit ! Certes le clip a été quelque peu "remanié" (quelques plans refaits) mais tout y était déjà ! Elles n'ont pas surfé dessus, mais l'ont lancée, cette vague ;)

*) Pourquoi ce texte (lui aussi) semble s'arrêter en plein vol ? Ben parce que je l'ai écrit petit à petit, durant une mission intense mais inégale quant au taf', afin de rentabiliser les moments libres (c'était du suivi du quotidien). Et un jour, ben la mission a pris fin, et le texte est resté en l'état. La suite vous la connaissez (mal :P), c'est "A 200 à l'heure à contre-sens" :D

*) Je soulignerais "ce qui est ou paraît lesbien" ?? Moi ?? Ben ça alors :D

*) Une maison d'édition ? Chais pô si mes textes le méritent vraiment.. Mais ça témoigne que tu les as appréciés, et je t'en remercie :*

*) Ce que je fais là ? Ben j'essaie de tenir un blog.. :D

Nan Leïla, tu n'es pas une chieuse, du moins pas selon moi ;)

-MyLzz59-

MyLzz59 a dit…

A Taz: moi ?? Mais c'est que je vais finir par devoir le croire, ça.. :D

Nan, pas de "Tss..", juste un :*

-MyLzz59-

Leïla a dit…

Steph, un bisou pluvieux est un bisou qu'on se fait, les joues ruisselantes de ... pluie ... ou planqué/e sous un parapluie.
Un bisou neigeux est plus romantique, y a du blanc partout ...

Mylène, non, je comprends pas ce que tu fais .... envoie quelques textes vindious !! (je fais ma campagnarde là)

Pour en revenie à l'histoire des Tatu, il est clair que les photos furent très très suggestives, je me dis que si leur couple était d'une manière ou d'une autre probant, il aurait perduré et se serait affiché, non ? Là, y a plus rien, et comme tu le soulignes toi-même l'une des deux a des mômes avec 2 (?) gars, il me semble ...

Quant aux noms, oui, j'avais vu que tu avais francisé ceux des nanas, j'avais zappé le nom du gars ... donc il a réellement existé ...

Tu sais que j'aime bien la fanfiction ??

Alors à quand une maison d'édition ... à l'instar de celle de V. Woolf ?? :O

Bisous everybody

MyLzz59 a dit…

Rhôô Leïla, que de romantisme dans ces bisous-là ;)

Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait plus rien, tout comme je n'ai jamais dit qu'il y avait forcément eu.. Va savoir exactement :/

Je ne sais pas si elles ont été en couple, pas plus que la nature exacte de leur relation. Ont-elles pris peur de tout ce battage médiatique ? Ont-elles été "enrôlées" ? Leur passion s'est-elle étiolée pour ne devenir que tendre amitié ? Ou cela a-t-il toujours été le cas ?

Je sais juste que "Julie" (:P) a déclaré être bi, et avoir, après le "flottement" qui a suivi le premier album (en anglais), vécu une histoire avec une fille.

L'autre, "Hélène" est bien plus discrète, paraît bien sage (Ste-Nitouche ? :D), et a toujours depuis, "gravité" autour de sa "compagne de chant"..

Vi, le gars a bien existé, et je pense qu'il a joué en rôle fort proche de celui de mon histoire :)

Vi, Rubrique à suivre ;)

Gros Bisous :*
-MyLzz59-