Comme je vous le signalais déjà l'an dernier au même jour, le 15 Avril 1966 naissait la petite Samantha Karen FOX, qui allait par un beau dimanche commencer sa carrière internationale de mannequin en page 3 d'un célèbre canard francophobe, avant de se lancer avec succès dans la chanson.
HAPPY BIRTHDAY MISS FOX !!
Ce qui me paraît une bonne occasion pour vous proposer, ci-dessous, une histoire (non pas une récente, vu l'accueil réservé à la dernière en date, l'envie d'écrire m'a quelque peu lâchée..) que j'avais écrite en 1989 (ben oui, encore..), et dactylographiée à l'époque sur mon brave EXL-100, lequel m'avait accompagnée au début de mes études, en maternelle Sup' ;)
Une histoire spéciale, il s'agit en fait d'une lettre d'une fille tombée amoureuse de Samantha (Fox). Ben quoi ? Je vous avais déjà raconté qu'elle a constitué le plus bel exploit de mon 'dar, qui l'avait "repérée" dès l'époque où elle représentait le plus universel objet de musculation des poignets masculins :P Bingo le 'dar, là ;) Et j'avoue aussi qu'encore aujourd'hui je suis incapable de rester indifférente à la demoiselle :) Bonne lecture..

« Chère SAMANTHA,
Cette lettre vous est destinée personnellement et exclusivement; et avant que vous ne la déchiriez et la jetiez au feu, je vous supplie de daigner la lire jusqu'à la fin. Vous ne me connaissez pas, moi anonyme parmi la foule, pourtant j'ai l'impression de bien vous connaître, moi qui depuis des mois vis avec vous; chaque jour, à chaque instant, je vous rencontre à chaque coin de mur. Et vous me souriez, comme vous avez souri aux photographes qui vous ont immortalisée, SAMANTHA. Moi, en passant, je vous souris également; parfois même j'ose vous embrasser, ô Déesse sur papier glacé, puis je baisse les yeux en rougissant... Cela a commencé un jour, alors que vous passiez à la télé. Vous avez chanté "...I wanna feel your body..." Et j'ai perdu ma raison, j'étais incapable de me contrôler. J'ai senti tout mon corps frissonner, et comme par enchantement s'envoler vers vous, SAMANTHA, vous qui sembliez m'appeler. Et durant toute la chanson, je ne savais plus où j'étais, qui j'étais, ce que je faisais. J'étais en train de planer, je vous appartenais.
C'est depuis ce jour que j'ai commencé à vous découvrir, à vous admirer, à vous aimer, SAMANTHA. Aussi quel bonheur et quel trouble, lorsque je vous ai rencontrée dans ce magasin. Vous étiez en petite tenue, vous portiez des dessous plus affriolants les uns que les autres, me dévoilant si simplement votre merveilleuse plastique. Et votre sourire m'enivrait, au point qu'au bout d'une demi-heure un veilleur soupçonneux a dû me tirer de ma contemplation. Dès lors j'ai compris que vous pourriez habiter sous mon toit, partager mon existence, SAMANTHA. J'ai fait une folie: je les ai tous achetés... J'ai bien cru mourir de honte face au regard du caissier lorsque je suis passée avec plus d'une vingtaine de rouleaux... Mais mon amour pour vous était déjà plus fort que ma raison et ma culpabilité réunies. De retour chez moi, je vous ai accrochée partout, partout, partout, me réservant pour la chambre ceux sur lesquels vous m'offriez fièrement votre majestueuse poitrine, en me souriant... J'étais si émue, que le premier poster, je l'ai fixé de travers. Mais vous ne m'en avez pas voulu, SAMANTHA, vous avez continué de me regarder de vos deux petits yeux verts et rieurs; aussi vous ai-je présenté mes excuses et remise correctement...
Depuis, je ne vous quitte plus d'une semelle: même au bureau j'emporte une photo de vous dans un cadre de bois doré. Et le soir, après vous avoir serrée contre moi, je vous remets dans mon sac. Pour rien au monde je ne vous laisserai seule toute une nuit, même sur mon bureau. Vous seule semblez me comprendre, SAMANTHA, vous qui me souriez. Plusieurs fois déjà mon patron m'a rappelée à l'ordre, me faisant remarquer qu'une photo de femme aux seins nus était incorrecte sur le bureau d'une employée, que c'était malsain même. On voit bien qu'il ne vous aime pas, lui; mais ça n'est pas lui qui vous empêchera de vous trouver près de moi. Mon petit ami n'a pas compris non plus. Il m'a plaquée. Tant mieux, comme cela je ne l'ai plus entre les jambes, et ça me permet de me concentrer toute entière à vous, SAMANTHA. Oh comme vous êtes belle, comme je vous désire, SAMANTHA. Un jour, j'ai déniché la perle rare: un poster de vous complètement dévêtue, les yeux brillants et la bouche ouverte de désir... En apercevant votre mignonne toison, mon coeur s'est mis à battre comme un pilon sous ma poitrine et j'ai succombé à des bouffées de chaleur. Je me suis sentie flageoler, j'ai cru que mes jambes allaient me lâcher, que j'allais me retrouver par terre... Ce merveilleux cadeau que vous m'aviez fait m'a amenée jusqu'au plaisir pur, comme si vous m'aviez fait l'amour, et terrassée je suis restée longtemps à demi inconsciente...
Si vous avez réussi à résister jusqu'ici à l'envie de jeter ma lettre avec horreur et dégoût, ce dont je ne saurais jamais assez vous remercier, vous devez me trouver complètement folle. Eh bien oui, vous avez raison, je suis folle, SAMANTHA, je suis totalement folle d'amour pour vous, SAMANTHA, je vous aime à donner ma vie pour vous. Tous les matins, depuis le début des congés, je retourne dans ma chambre et je m'agenouille, nue, devant vous, devant le seul poster où vous ne me souriez pas; vous me faites une moue si attendrissante que j'en ai un petit pincement au coeur à chaque fois. Les mains jointes, vous semblez prier. Alors je joins les miennes et je prie avec vous. Je prie Dieu, qui a placé en mon coeur cet amour, pour qu'il vous donne vie, vous permette de descendre de ce papier glacé qui nous sépare afin que je puisse enfin vous serrer dans mes bras et par toute la douceur de mes baisers et de mes caresses vous prouver la force de ce sentiment qui m'anime, voire peut-être vous le faire partager... Malheureusement, Dieu semble rester sourd à mes prières. Vous restez malgré toutes mes supplications toujours aussi immobile, toujours aussi figée sur le papier... Alors en désespoir de cause, je mets un de vos disques sur mon électrophone, et je reviens pleurer ma tristesse et mon chagrin, allongée à vos pieds...
Cette lettre que je vous envoie, SAMANTHA, est pour moi un ultime cri de détresse. Je souffre tellement de vous aimer, alors que l'amour ne peut n'être que souffrance, que cette fois je n'en peux plus, je suis à bout de forces. Je n'entendrai jamais votre voix, si férocement sensuelle et si tendrement agressive, me murmurer avec passion ces mots que se murmurent les gens qui s'aiment, mais humblement je vous adresse cette demande. Je vous ai joint une enveloppe. Par pitié, utilisez-la pour me répondre quelque chose. Vous voyez, je ne vous demande même pas de partager l'amour que je vous offre, mais simplement de rompre la solitude dans laquelle ma passion pour vous m'a cloîtrée. Ecrivez, écrivez-moi n'importe quoi, même des insultes si c'est tout ce que vous trouvez à me dire, mais de grâce écrivez-moi quelque chose. Sinon je serais capable de faire une bêtise. La dernière de ma vie. SAMANTHA, mon amour, ne me laissez pas commettre cette ultime bêtise...
Une admiratrice qui vous est à jamais dévouée à corps perdu, et qui ne s'est mise à aimer son prénom que depuis qu'elle a appris que c'était également le vôtre: SAMANTHA. »


Mylène (MyLzz59)
6 commentaires:
Juste un petit coucou en passant...
J'essaye de t'écrire un mail ce week end...
Et un bon anniversaire à Samantha donc... ;)
Des bisous tout le monde ;)
Coucou à toi aussi, et Gros Bisous, en attendant ledit mail :*
-MyLzz59-
aurais tu un deuxieme prenom????
;-)
:*
Vi, mais c'est pas "Samantha".. :P
Garnement, va :D
:*,
-MyLzz59-
ah???
et c est comment, alors? :D
bises
le garnement.
Tss.. Taz et ses gros sabots :D
Nan nan, ça s'est vu, là ;)
Bisous Taz :*,
-MyLzz59-
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